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les monologues du chienchien
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1 février 2007

Les RG nous font passer de bonnes soirées

010207Les potes des RG de Mon Maître sont des mecs géniaux. Vous le savez qu'il a des potes aux RG Mon Maître ? Et ben pour l'aider à faire une bonne campagne, ils ont mis sur écoute Ségolène Royal. C'est normal, tout le monde fait ça. Bref. Mais Ségolène, elle est tellement nulle que ces écoutes ne servent qu'à une chose : nous faire hurler de rire. Hier soir, on s'est d'ailleurs fait une soirée à écouter ses conversations téléphoniques. Qu'est-ce qu'on a ri, mais qu'est-ce qu'on a ri... Y'avait entre autres une conversation entre Ségolène et son compagnon (pas son chien, son mec), vous savez le type qui dit ne pas aimer les riches. Maintenant je comprends ce qu'il voulait dire par là, en fait ce qu'il aime, ce sont les pauvres, les pauvres d'esprit. Il doit être très amoureux de sa femme.

- Allo François ?
- Oui salut Ségo, comment ça va Mme la Présidente [rires] ?
- Bof, et toi ?
- Ben moi ça va, ça va, je suis en train de manger là et tu me connais, comme je dis tout le temps : moi, quand je mange ça va toujours [rires]...
- Ben t'as bien de la chance parce que moi là, ca va pas trop [elle fond en sanglot]
- T'as qu'à manger un truc... [rires]
- Ca fait plusieurs jours que je ne mange presque rien...
- Oh ben pour ça rassure-toi, moi je mange pour toi, je mange comme quatre en ce moment, tu peux même faire jeûner tes trois porte-paroles, je mange pour eux aussi [rires]... Bon à part ça, cette campagne... [la bouche pleine]
- Ben justement, je voulais t'en parler, c'est de pire en pire, j'en parlais avec Julien à l'instant, ça ne va plus du tout, j'ai envie..., enfin je crois que..., je crois que je vais jeter l'ép... [il l'interrompt]
- Non mais je te parle pas de ça, quand je dis cette campagne, je veux parler de ton week-end en Poitou-Charentes, tu t'es bien reposé, ça va, ça c'est bien passé ces quelques jours à la campagne [rires] ?
- Bon François, tu veux pas arrêter de plaisanter, j'en ai marre de ton humour débile, c'est vraiment pas le moment là, l'élection est dans 80 jours et je suis au fond du gouffre.
- Ben moi, je suis au sommet de ma forme... Il faut dire qu'en ce moment tu me fais tellement rire. Au passage, je l'ai trouvé excellente ta bourde sur le nombre de sous-marins nucléaires, on aurait dit une bonne élève désolée de décevoir son professeur, c'était très drôle, vraiment. Sans parler du canular téléphonique dans lequel t'es tombé, c'était hilarant, l'imitation était ridicule et toi aussi... Alors à toi on te dit avec un accent québécois grotesque : "bonjour, je suis le premier ministre du Québec", et tu réponds : " Ah bonjour Monsieur le Premier Ministre, je suis ravie de vous avoir au téléphone". [rires] Et quelques minutes plus tard, tu déclares fièrement devant le public de ton meeting : "je viens d'avoir le premier ministre québécois au téléphone tralalalalère euuuh". C'était irrésistible, vraiment irrésistible. [rires]
- Mais les français attendent de moi que je fasse de la politique d'une autre manière et ils le savent que je n'ai pas réponse à tout.
- Pour toi faire de la politique d'une autre manière c'est enchaîner les bourdes et ne pas avoir réponse à tout, c'est avoir réponse à rien ; t'es génial, je n'y avais pas pensé, tu as conquis la génialitude [rires].
- Sois sérieux deux minutes s'il te plait, je suis...
- Mais je suis très sérieux, c'est toi qui ne l'est pas, qu'est-ce que tu as dit de sérieux toi depuis que tu es candidate ? Que la justice en Chine est rendue de manière rapide et exemplaire ? Que les enseignants sont tous des grosses feignasses ? Que tu vas "retirer la France vers le haut" grâce à des concepts fumeux comme l'ordre juste ou le citoyen expert ? Que... Bon à part ça, j'ai un projet pour toi...
- Ah enfin, ça tombe bien, les français l'attendent avec impatience mon projet.
- Non ce qu'ils attendent avec impatience les français, c'est que tu continues à les faire bien rire [rires]
- Arrête un peu, t'es pas drôle, bon alors ce projet ?
- Non mais je ne cherche pas à être drôle... Voilà ce que je te propose, tu répètes devant la France entière pendant la campagne et au mois de juin, tu montes un spectacle comique. Il faut que tu te rendes à l'évidence Ségolène, la politique, en fait, c'est pas trop ton truc, en revanche je crois que tu ferais une excellente humoriste. On pourrait même imaginer un duo à la Shirley et Dino avec le mec drôle là, tu sais ton pote, celui qui m'appelle Flamby et qui trouve que je suis ton seul défaut [rires] : Montebourg. Je vois d'ici le duo que vous pourriez former, vous pourriez vous appeler Grand Niais et Ségo. Je suis sûr que ce serait un énorme succès. Bon voilà mon projet pour toi, toi tu feras ça et moi je serai tranquille pour m'attaquer sérieusement à l'élection présidentielle de 2012. Parce que là pour celle-ci, c'est foutu, on ne traverse pas un trou d'air, on est plongé au fond d'un puits de merde. Alors, à ce stade y'a plus qu'un truc à faire : oublier l'élection qui arrive. Bon toi bien sûr tu continues ta campagne, enfin tu continues à nous faire rire, tu rôdes ton spectacle, évidemment tu perds [rires], Sarkozy va à l'Elysée pendant cinq ans et je vois ce que je peux faire en 2012, ok ?
- Euuuhhhh euuuhhhh François [elle se remet à pleurer]
- Tu me passes le Président s'il te plaît ?
- ... Euuuhh quel Président François ?
- [rires] Non, non, rien, je parle pas à toi, je suis au fromage, je demande juste à Stéphane qu'il me passe le camembert, rassure-toi je ne suis pas en train de me faire piéger au téléphone par un mec qui imite la voix de Chirac... [rires]
- ............. [Elle a raccroché]   

Est-ce que c'est bien la peine de faire campagne avec des adversaires comme ça ? En tout cas, cette petite conversation a détendu tout le monde : Mon Maître et moi, on a ri aux larmes. Ouaf Ouaf Ouaf

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Commentaires
S
Quand j'étais petit, Mon Maître m'a dit que, dans la vie, deux choses étaient vraiment haïssables : la gauche et le parti socialiste. On n'est jamais assez cruels avec les gauchistes et les socialistes : ils mériteraient tous d'être pendus à des crochets de bouchers. Je suis heureux de lire que Mon Maître parvient à convaincre jusque dans les rangs gauchisants de l'éducation nationale alors que la "pauvrette Ségo" peine à convaincre son compagnon de débarasser la table et de faire la vaisselle une fois sur deux lorsqu'ils prennent leurs repas ensemble (à deux fois par an).
C
c'est pas François le plus bête c'est la pauvrette Ségo. Frnaçois dit qu'il aime les pauvrses et il paie l'ISF. § la bonne blague on va le croire ! <br /> pour les écoutes, même dans les lycées le personnel est sur écoute téléphonique. Ca m'est arrivé dans un lycée d'élites. Le proviseur était une voyouse à col blanc. Elle se trahissait en appelant mes correspondants téléphoniques qui m'ont tout répété. Et moi, qui m'a interwiewé à la télé pour ça. Personne me croyait en plus. On m'a traité de parano comme d'hab. <br /> bon pour ton copain Nico. je vote pour lui. Il n'a pas retiré mon com sur son blog. Il a pas fait comme les gauchistes qui disent aimer le modeste peuple et qui retirent nos com. les menteurs ! <br /> bonne journée mon caniche neuillyssman. <br /> clémentine
B
Ah bah oui, si l'HTML est désactivé,, ca marche pas...
B
Ceci est une attaque du PS
S
Ben si, ils en parlent encore entre des sanglots, des rires et des bouchées de camembert...
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